Christèle Vinet
Gestalt-Thérapie
Hypnose Humaniste
78 - Yvelines

Manger ses émotions : comment la Gestalt peut aider à sortir du cercle vicieux

L’alimentation émotionnelle : quand la nourriture devient un langage

Il nous arrive à tous de manger sans avoir vraiment faim. Pas par gourmandise, mais pour tenter d’apaiser une émotion désagréable : anxiété, colère, ennui, solitude, chagrin… Ce qu’on appelle « alimentation émotionnelle » n’a rien à voir avec la faim physiologique. Elle répond à un besoin d’apaiser ou de mettre à distance ce qui est trop intense. On parle parfois de « kilos émotionnels ». Mais très vite, cela peut devenir un cercle vicieux : la prise alimentaire soulage sur le moment, puis génère de l’insatisfaction ou de la culpabilité… ce qui alimente encore l’émotion de départ. Et souvent, ce ne sont pas les aliments les plus nourrissants que nous choisissons : sucrés, gras, très salés… sans réel plaisir au final.

De la nourriture sur une table pour illustrer le concept psy de nourriture émotionnelle

Un rapport complexe à la nourriture

Les troubles du comportement alimentaire (TCA), tels que l'anorexie, la boulimie, l'hyperphagie, sont l’expression d’un mal-être profond. Ils ne se résument pas à un problème de poids : ils traduisent une difficulté à réguler ses émotions, à traverser des situations délicates (rupture, deuil, changement de vie…) ou à composer avec une image corporelle altérée. Dans cette réalité intime, la nourriture devient parfois un refuge, un moyen de tenir face à ce qui déborde. Sans accompagnement, ce rapport complexe peut fragiliser l’estime de soi et la santé globale.

L’approche Gestalt : remettre du lien, de la conscience et du choix

En Gestalt-thérapie, nous considérons que nos conduites répétitives, comme celles autour de la nourriture, sont des ajustements créés pour faire face à un environnement ressenti comme insécurisant. Quand, au cours de notre histoire, nous n’avons pas pu nous « nourrir » du lien à l’autre tout en restant autonomes, la nourriture elle-même peut devenir ce lien de substitution. Dans ce sens, l’alimentation émotionnelle n’est pas une faiblesse : c’est une tentative, souvent inconsciente, de prendre soin de soi. Mais elle peut être coûteuse si elle se répète sans conscience ni alternative.

Concrètement, en séance

Mon accompagnement vise à vous aider à remettre de la clarté sur ce qui se joue derrière la prise alimentaire.

  • Quelles émotions précèdent votre envie de manger ?
  • Est-ce la même nourriture quand vous êtes triste que quand vous êtes en colère ?
  • Quels besoins importants sont peut-être frustrés ou ignorés derrière ces émotions ?
Nous travaillons également sur la bienveillance envers soi, l’estime de soi, l’image du corps et l’écoute du corps. Progressivement, vous apprenez à reconnaître vos sensations, à leur faire confiance et à expérimenter une nouvelle façon de manger plus consciente. Parfois, cela passe aussi par revisiter votre histoire : comment vos émotions étaient-elles accueillies dans votre famille ? Certaines étaient-elles taboues ? Quelles croyances limitantes vous ont été transmises ? Ensemble, nous installons des ajustements plus respectueux de votre être.

Retrouver votre propre rythme

La Gestalt-thérapie vous offre un espace pour renouer avec votre corps, vos émotions et votre identité, à votre rythme. Vous développez vos propres ressources, celles qui vous permettront de vous sentir en sécurité intérieurement et de ne plus dépendre de la nourriture pour apaiser ce qui est vivant en vous. Si vous avez l’impression d’avoir « tout essayé » sans résultat durable, peut-être est-il temps d’explorer une autre voie. À mon cabinet, au Chesnay-Rocquencourt, à Croissy-sur-Seine ou en visio, je vous accompagne sur ce chemin.